Solutions d'assurance
en toute confiance
à Château-Gontier

Actualités > A l'image du livret A : pas de miracle pour les rendements des fonds en euros !

A l'image du livret A : pas de miracle pour les rendements des fonds en euros !

Article publié le 18 janvier 2020
A l'image du livret A : pas de miracle pour les rendements des fonds en euros ! A l'image du livret A : pas de miracle pour les rendements des fonds en euros !

A quelques semaines de l'arrivée dans les boites à lettres des relevés de situation, autant prévenir : il n'y aura pas de bonne surprise sur le rendement des contrats retraite et produits d'assurance vie adossés aux fonds en euros en 2019.

"Fonds en euros : un rendement moyen entre 1 et 1,50%"


Début 2019, on évoquait déjà un rendement "très faible" de ces supports (1,80% en moyenne). Que diras-t-on début février du taux moyen de 2019 ? C'est déjà une certitude, la chute se poursuit. On ne connaît pas encore le chiffre précis, mais on peut d'ores et déjà le situer entre 1 et 1,50%. C'est, malgré tout, bien supérieur à celui d'un livret A.

Sur les dix dernières années, le rendement du fonds en euros a été divisé, selon les cas, par deux voire par trois. Le président de Générali a jeté un pavé dans la marre il y a quelques mois, affirmant : "Le monde du fonds en euros roi est terminé". Sur ce type de support, les clients ont été habitué à se voir garantir placement et intérêts. L'assurance vie constitue encore et toujours le placement préféré des Français, avec près de 1750 milliards d'euros investis. La sécurité du fonds en euros n'est pas étrangère à ce succès, mais il faut se rappeler que ce support est une exception française.

Faut-il faire grise mine ou plutôt chercher à comprendre les mécanismes et s'adapter ?

Des taux négatifs : une situation inédite


Pour comprendre la raison de la baisse continue du rendement des fonds en euros, il faut regarder du côté des obligations d'Etat, sur lesquelles ils sont investis. Des années de baisse du taux des dettes d'Etat ne peuvent avoir d'autre effet que la baisse du rendement des fonds qui les financent.

C'est le glissement progressif que nous observons depuis près de deux décennies. Mais l'année 2019, en particulier le mois de juin, restera dans les annales, avec un improbable taux d'intérêt négatif (-0,20%).
Seul le stock d'obligations anciennes, encore rémunératrices, équilibrent les comptes des assureurs et, in fine, des épargnants. Mais pour combien de temps ?

Une solution : la diversification


Quelle est la bonne parade pour contrer cette spirale négative de la perte de valeur liée aux fonds en euros ? La solution miracle n'existe pas, mais on la voit se dessiner dans l'offre de certaines compagnies, qui n'acceptent plus 100% de versement sur les fonds en euros, pour orienter une part de l'investissement privé vers les unités de comptes (actions).

Notre point de vue de conseillers en assurances est favorable à cette diversification, qui implique une part de risque mesurée. Bien gérée, elle peut compenser dans la durée la baisse des fonds en euros. Comment choisir ? Car le catalogue des unités de compte est très étendu… d'où la nécessité de recourir aux conseils avisés de son assureur. Pour engager l'épargnant dans cette nouvelle voie, plusieurs offres alternatives sont privilégiées :

- Les unités de comptes orientées vers le marché de l'immobilier : parts de SCI, OPCI ou encore SCPI.
- Le fonds euro-croissance, solution intermédiaire qui garantit une partie du capital en fonction de la durée d'engagement.
- La gestion pilotée : gérée par des spécialistes des marchés financiers. Attention, cette démarche doit dans tous les cas correspondre au profil et aux attentes de l'épargnant. La décision finale lui revient toujours.

Partager cet article :